Hongrin VD, du 23 au 26 octobre
Cette 7e édition a marqué une nouvelle aventure pour une équipe EM rodée.
D’abord les emplacements, tous situés dans le secteur Pierre du Moellé. Plus de chalet Jorat, Les Crêts et Barme. On ne disposait que d’un secteur assez compact avec des installations de tir rudimentaires mais efficaces.


Pour cette édition, 1e nouveauté : les patrouilles doivent effectuer 2 nuits en bivouac, soit dès l’entrée en service.
Sur les 19 patrouilles inscrites rapidement pour un maximum de 22, seules 13 étaient présentes au départ…. 4 patrouilles étrangères n’ont pas donné de nouvelles, 2 suisses ont abandonné 48 h avant le départ. Mais qu’à cela ne tienne, les patrouilles présentes étaient motivées et préparées et leurs prestations furent impressionnantes.


Les incidents organisationnels ont commencé avec la météo. La tempête Benjamin, une des plus fortes de la décennie, a frappé tout l’ouest de la Suisse. La limite de chute de neige a rapidement descendu et dans l’aube du vendredi matin, une bonne couche de 15 cm de neige recouvrait la zone du Moellé. L’EM BS avait anticipé cet évènement météorologique et la décision fût prise d’installer les patrouilles dans le refuge improvisé des Charbonnières. Une telle épaisseur de neige fin octobre est très rare.




Il fallut dans l’urgence adapter le programme des postes techniques et tactiques, afin de garder des critères objectifs pour valider la compétition. Grâce à l’engagement de la BLA Hongrin, les routes ont été dégagées rapidement, permettant de retrouver nos capacités de déplacement.


Le staff EM s’est adapté rapidement et la compétition put démarrer avec 2 heures de retard. 2 postes techniques ont été éliminés, d’autres déplacés. Les postes de tir étaient tous opérationnels.

Sous un vent glacial, les patrouilles et le staff ont effectué un travail impressionnant. Cependant, en arrière-plan, les développements météorologiques annoncés poussèrent l’EM à changer drastiquement le programme. Entre chute de neige et verglas, la vallée de Hongrin allait être coupée du monde du samedi soir au lundi matin. Donc, la cérémonie de clôture fut avancée, le souper de gala prit place à 1330 et les patrouilles et staff licenciés à 1645 le samedi en lieu et place du dimanche à 1030 comme prévu.
Improvise, adapte et gagne !




Après une phase technique engagée, les patrouilles se préparèrent à la phase tactique, qui dut être totalement remaniée à cause de la météo. De nouveau une nuit à Charbonnières pour les patrouilles pendant que le staff se déployait sur le terrain entre Jorat et Tompey pour engager les postes tactiques.
Nos amis de l’ARTM effectuèrent un travail hors du commun, s’adaptant aux nouvelles exigences logistiques d’une organisation s’adaptant aux conditions météos plus qu’inhabituelles. Encore bravo à eux ! L’AFTT assura la qualité des communications, et le PC n’avait jamais été aussi animé.
De retour de la phase tactique, les patrouilles se rétablirent et profitèrent d’une grasse sieste dans leur dortoir, amplement méritée après 48 heures d’engagement.
Il y aura beaucoup d’enseignement à tirer de cette édition hors du commun. Le résultat est positif car rien ne permettait d’anticiper à plus de 12 heures une telle évolution météo.

Un blessé léger, résultant par l’abandon d’une patrouille. Zéro perte mat ! L’engagement des équipes cuisine et surtout de notre adjudant traiteur ont largement contribué à l’excellente ambiance du repas de gala !
