CISOR Mountain Combat and Survival basic course 2024 : le vécu

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Sur mandat de l’ASSO Suisse, les SOF de Sion ont organisé le premier stage de combat en montagne pour les membres CISOR (Conférence Internationale des Sous-officiers de Réserve). Il s’agissait d’offrir à des stagiaires étrangers une initiation au combat en montagne. 7 participants étaient présents, venant d’Allemagne, de Finlande, de Belgique, d’Italie et du Royaume-Uni. Les objectifs étaient:

Le stage était animé par la Section alpine et la Cellule instruction de l’ASSO Sion, avec le concours d’un instructeur survie de l’ASSO Sion. Les stagiaires étrangers furent réceptionnés à Aigle le jeudi après-midi et une initiation aux déplacements en milieu rocheux permit de tester les aptitudes individuelles.

Après un premier bivouac à 400m d’altitude, l’engagement de l’ARTM Valais a permis d’effectuer rapidement les déplacements motorisés entre plaine et alpages.

Progression dans les rochers, descente en Valaisanne: une fois dans le terrain escarpé, les stagiaires découvrent une autre réalité.
L’art du paquetage, un des 7 objectifs du stage. Il fallut plusieurs essais avant d’obtenir un sac compact et portable dans la déclivité.

Le sommet du Grand Chavalard avait été sélectionné comme  » terrain de jeu », permettant de vivre la verticalité sans pratiquer l’escalade.

Dans un décor majestueux, entre la vue sur le Grand Combin, le Mont-Blanc et un soleil de plomb, les stagiaires étrangers ont rapidement assimilé que le poids d’un sac et d’un fusil d’assaut dans une pente de 60 % durant 3 heures de montée, ce n’était plus de la randonnée.

La mise en pratique de la technique de descente à la Valaisanne, puis une liaison sur l’alpage de Sorniot, suivie d’une introduction aux bases topographiques suisses. L’heure est venue de préparer le bivouac à 2000 mètres d’altitude.

C’est dans la pente que la recherche de l’équilibre prend tout son sens.
Monte, monte et monte encore… Un sentier n’est pas toujours plat.
Fantastique décor, entre Grand Combin et Mont Blanc.
Un paquetage amélioré. Au prix de la sueur et la douleur, les stagiaires feront rapidement la distinction entre matériel nécessaire et superflu. Dès 2000 m, chaque kilo compte !

Le samedi matin permettait d’enseigner les bases de la survie. L’après-midi fut consacré au combat en montagne, avec les simulateurs de tir. Et à 1700, l’ancien Chef de l’Armée nous rejoignait après 1h de marche. S’ensuivi une discussion entre lui et les stagiaires, conclue par un bon apéro : on reste en Valais !

Discussions avec le Commandant de corps (lib) et ancien Chef de l’Armée suisse Philippe Rebord, aussi membre des SOF Sion.Pour des militaires étrangers, discuter avec un officier général qui a commencé son impressionnant parcours militaire comme recrue puis sous-officier et officier, est tout simplement incroyable.
Cours de base de survie.
Apprentissage à la confection des noeuds: les basiques comme le 8, le prussik et le demi-noeud d’amarre.

Enfin au sommet: 3 h de montée avec l’arme !
Petit rétablissement avant le départ sur Sorniot où nous attend la suite du programme.

Une rapide montée à la cabane du Fénestral avec toujours une vue panoramique époustouflante. Une belle soirée dans cette cabane moderne, doux réconfort après tant d’efforts et 2 bivouacs.

Cabane du Fenestral: un décor grandiose, une cabane moderne avec un service superbe.

Dimanche matin: la pluie nous a rejoint, permettant aux stagiaires d’avoir une ébauche des variations météorologiques en montagne. Surprise : une bonne douche aux Bains d’Ovronnaz ! Retour au pays, on espère que les stagiaires étrangers ont apprécié ce stage novateur.